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Présidence de la Commission africaine : une course serrée mais des noms sortent déjà du lot

dim, 29/01/2017 - 12:10

Les tractations vont bon train dans les coulisses du siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba, à quelques heures d’une élection décisive : celle du prochain président de la Commission de l’Union Africaine.

Cinq grandes pointures de la scène africaine sont sur la sellette. Il s’agit de Pelonomi Venson Moitoi du Botswana, Moussa Faki Mahamat du Tchad, Agapito Mba Mokuy de la Guinée équatoriale, Amina Mohammed du Kenya et Abdoulaye Bathily du Sénégal. Les pronostics vont bon train ainsi que les spéculations, mais personne ne sait encore celui ou celle qui va succéder à la Sud’Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, dont le mandat a expiré depuis six mois.

Lors du 27ème sommet de l’Union Africaine qui avait eu lieu à Kigali (Rwanda) aucun des trois candidats à sa succession n’avait pu obtenir les deux tiers des votes nécessaires en trois tours de scrutin.

L’élection fut ainsi reportée jusqu’au présent sommet, le 28ème qui se tient depuis le22 janvier dernier à Addis-Abeba (Ethiopie). Parmi les trois malheureux candidats de 2016, seule l’Ougandaise, Speciosa Wandira-Kazibwe a désisté, alors que ses deux concurrents de l’époque, la Bostwanaise, Pelonomi Venson-Moitoi et l’Equato-guinéen Agapiton Mba Mokuy rempilent.

Mais selon les premiers sondages, le Sénégalais Bathily, la Kenyane Amina et la Bostwanaise risquent de sortir du lot au premier tour.

Si certains raisonnent en termes de régions, pour spéculer sur les candidats qui ont plus de chance de s’en sortir en fonction du nombre de pays de leur zone respective, d’autres pensent que les intérêts géopolitiques de chaque Etat membre pèsera lourd sur la balance. Ainsi, ni la stature encore moins les compétences des uns et des autres, ni la lourdeur des back-ground encore moins la longueur des diplômes ou la solidité des expériences ne seront décisives. Les intérêts et seuls les intérêts que chaque Etat pourra tirer de cette élection vaudront monnaie de change et devise forte. Encore faudrait-il à ce titre que chaque représentant d’un pays s’en tienne aux consignes.

Cela aurait été possible si le vote se faisait à main levée. Mais, la nature secrète du vote fera que les consignes données par tel pays ou tel autre à son représentant n’aura aucun poids. Seuls les porteurs de carton négocieront leur vote en fonction de leur penchant ou de la force de persuasion des candidats-courtisans.

Si l’on en tient aux raisonnements des tenants du vote régional, le Sénégalais Bathily et la Kenyane Amina devrait largement l’emporter, avec 16 pays d’Afrique de l’Ouest qui soutiendraient le premier et 15 pays d’Afrique de l’Est pour la seconde. Les autres candidats, notamment les deux d’Afrique Centrale, le Tchadien Mahamat et l’Equato-Guinéen Agapito devront se partager la voix des huit pays qui composent leur ensemble, alors que la Botswanaise Pelonomi aura elle seule les huit pays d’Afrique Australe.

Mais selon de nombreux diplomates rencontrés dans les coulisses, ce raisonnement ne sera nullement déterminant.

Source L'Authentique

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